Comme dans une toile impressionniste,
leur tendresse s’animait de ces petites touches des doigts
qui estompaient et amplifiaient d’autant la mélodie des corps.
La fraîcheur furtive du vent,
le ronflement doré d’une abeille,
cette pierre grise qui roule sous le pas,
le feuillage gris des oliviers qui brasille dans la lumière,
les sarments de vigne sauvage qui se tordent de plaisir,
c’était tout cela qui agrandissait le bleu du ciel
et qui rendait plus flamboyant encore chaque pétale du soleil…
Benoît Chavaneau