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Une bien jolie histoire ... toute simple !
Lorsque cet été, tranquillement allongé dans l'herbe, savourant le bonheur des vacances, vous verrez passer un papillon, pensez à l'Europe. Car de Bruxelles à Strasbourg, l'azuré du serpolet devra bientôt un fière chandelle à l'Europe. Comme le scarabée pique-prune, l'azuré du serpolet, papillon aux ailes mouchetées de noir, de teinte blanc-bleu, est en train de disparaître. Sur la liste des espèces de papillons protégés en France, il a déjà déserté la Basse-Normandie, la Bretagne et l'Ile de France.
Le papillon n'a pas, comme le scarabée pique-prune, de projet autoroutier pour mobiliser les écologistes à son chevet, ni de plate-forme aéroportuaire en devenir. Alors, la commune d'Avoise, près de Sablé-sur-Sarthe, a décidé de sauver son azuré du serpolet. Il y avait par là, un petit coteau où le papillon se sentait aussi bien qu'un amateur de bière à un festival interceltique. Mobilisation générale, maire d'Avoise en tête, pour le sauver, réaménager le coteau, y faire pousser les thyms et origans adaptés.
Montant de la facture : 1.200 euros pour la commune et 4.800 euros pour l'Europe. Ca fait peut-être un peu cher pour un papillon ? Mais en le regardant voler le gracile azuré du serpolet, dites-vous qu'une union européenne capable de se mobiliser pour un papillon doit être capable de grandes choses.
Eric de Grandmaison pour Ouest-FrancePerso je pense que la France des régions, seule, doit être capable de faire ce genre de choses.
Cette Europe du papillon n'est qu'un leurre !
Mais le sauvetage du papillon me va parfaitement ! Le maire d'Avoise aurait fait appel à l'humain environnant aurait eu la même somme !
Tags : papillon, europe, france, serpolet, azure
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