• Une dictature de moins en moins soft ...

    Les grèves ont toujours été des manifestations ouvrières et unies pour tenter d'arracher une vie décente aux patrons et d'après ce qui est dit là, plus rien ne sert à rien ? nous devons nous soumettre encore et encore ?

    En 1995 au moment des grandes grèves contre les lois Juppé il était encore en France, encore un petit peu national. Ce n'est plus le cas en 2018. En 2018, le vrai pouvoir est à Bruxelles et Luxembourg, sur les marchés financiers mais certainement plus aux mains des politiques. Le gouvernement d'Edouard Philippe et d'Emmanuel Macron derrière la comédie de l'Union Nationale n'est composé que de meilleurs employés du mois zélés et dociles aux injonctions européistes. Ce sont pour la plupart des cyniques, des opportunistes sachant très bien ce qu'il en est de leur rôle, de leur importance...

    La logique voudrait que les manifestations et les conflits sociaux liés aux débrayages aient lieu dans un cadre plus large.

    La grève donne des arguments à ceux qui veulent vendre ce qui reste de la SNCF déjà plus ou moins privatisée par petits bouts. Son pédégé Guillaume Pepy en dramatisant à outrance les grèves (voir à ce lien) prépare le terrain pour la suite. Et la gauche de la gauche en poussant à un affrontement dur ne fait que lui amener de l'eau à son moulin. ils sont les "idiots utiles" de l'ultralibéralisme bloqués dans des conceptions hors d'âge, complètement hors sol. L'image de la SNCF est déjà largement dégradée à cause de décisions d'une sottise sans nom, telle l'automatisation de tous les aiguillages en banlieue parisienne.
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-greve-au-secours-de-la-202994

     

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