“[…] ambitions mondialistes ne sont le fait que d’une minorité appelée oligarchie, elle-même fractionnée en groupes divers et hostiles en fonction d’intérêts financiers, économiques sur fond de spiritualité messianique variable en intensité.

Même si cette oligarchie présente une force apparemment irrésistible, il ne faut surtout pas la surestimer. Les rivalités internes qui la déchirent sont la chance pour le petit groupe de résistant noyé dans une masse uniforme qui, peu importe l’origine sociale et le niveau d’étude, ne se révolte pas (encore).

Pour renverser le système, une masse critique de mécontents furieux doit être atteinte. Pour cela, il faut que cette masse informe souffre de faim, de froid et que son cadre de vie habituel soit anéanti. Mentalité primaire, méthode primaire.

C’est pourquoi il est nécessaire que le système mondialiste déraille dans ses objectifs en raison des oppositions internes et rageuses animant la "secte" et que tout cela lui échappe des mains.

Un chaos contrôlé sous la direction de l’oligarchie, c’est l’assurance de sa victoire.

Un chaos non contrôlé, lui échappant des mains, est la bouée de survie donnant aux vrais rebelles une chance de s’en sortir et d’entraîner à leurs côtés la masse bousculée dans ses habitudes routinières.

De toute manière pour s’en sortir, cela ne peut se faire que dans un épouvantable tourment sous la forme d’une guerre civile dégénérant en guerre tout court, un mélange de La guerre du feu et de Mad Max, en raison de l’unité des maux assaillant l’humanité entière.”

Pierre Hillard, Des origines du mondialisme à la grande réinitialisation, 2022.