Aux États-Unis, environ 12 millions de personnes utilisent des  cigarettes électroniques. L'appareil transforme un liquide, souvent aromatisé ou contenant de la nicotine, en vapeur pour être inhalé. En 2019, une épidémie de maladie pulmonaire mortelle était liée à la possibilité de fumer ces cigarettes électroniques. Dans tous les États, à l'exception de l'Alaska, plus de 2 000 personnes sont tombées gravement malades et près de 40 sont décédées. (listverse)

Le premier décès a eu lieu en Grande-Bretagne ...

Le professeur Stanton Glantz est directeur du Center for Tobacco Research Control & Education. Basé à San Francisco, il s'oppose aux dangers du tabac pour le public. En effet, Glantz a déjà joué un rôle central dans la publication de 90 millions de pages de documents secrets de l’industrie du tabac.

Son opinion sur le vapotage est que la Grande-Bretagne est folle. Pas la population, mais Public Health England qui croit que la maladie est un phénomène américain. PHE affirme que rien de semblable ne peut se produire en Grande-Bretagne, car le gouvernement a interdit l'utilisation de l'acétate de vitamine E. Bien que ce soit vrai, Glantz a souligné que le produit chimique n'avait jamais été confirmé comme étant le coupable. Même les CDC et la FDA savent que certaines personnes sont tombées malades sans fumer des huiles de cannabis et même après avoir utilisé des appareils contenant très peu d’huile de vitamine E. Quelque chose de plus gros se passe.

Le PHE semble déterminé à ignorer l'éléphant dans la pièce. Il y a maintenant des cas qui couvrent de nombreux pays. En fait, les propres cas britanniques se sont produits avant l’épidémie américaine. Il y a un an, les médecins de Birmingham ont décrit une jeune femme présentant des symptômes classiques. Ignorant la crise de 2019 qui ne s'annonçait pas très loin dans l'avenir, les médecins soupçonnaient déjà son habitude de vapotage parce que c'était la seule source compatible avec les lipides graisseux présents dans ses poumons.

Pire encore, la mort la plus précoce liée au vapotage vient de la Grande-Bretagne - neuf ans avant la crise américaine. PHE continue d’encourager le public à utiliser la cigarette électronique pour arrêter de fumer - et c’est exactement ce que Terry Miller (57 ans) a fait en 2010 avant que l’huile de vapotage ne lui obstrue les poumons. Son rapport mortuaire n’était pas un examen élogieux de vapotage, déclarant: «On pensait qu’il avait peut-être développé une pneumonie lipoïde suite à l’inhalation de nicotine concentrée mélangée à l’huile extraite du dispositif»