il était un monde où les villages avaient le don de se cacher
parmi une nature exubérante,
où leurs églises ne siégeaient pas en leur cœur habituel
mais sur des promontoires posées face à la mer
comme pour mieux nous faire méditer,
où les jardins profonds étendus sur le haut de falaises invisibles
accueillaient un air doux et marin d’une mer
que des bois denses masquaient,
où ces mêmes falaises possédaient des effondrements, des ouvertures
qui permettaient à ceux qui en connaissaient le passage secret
de rejoindre les marées régulières,
la mer, où les hôtels parlaient d'une autre époque ;
ce monde là je l'ai vu à Varengeville
Pierre Cressant