Parfois vivre est un trop, tout est beaucoup trop.
Rester en retrait,
observer ce qu'a et ce que produit le peu de quotidien
c'est aussi s'éviter une déferlance de vie,
de réjouissances, de hargnes et de combats brutalement humains,
c'est ne pas perdre la tête dans l'explosion libidineuse,
l'artifice et la beauté de ce corps à corps, social,
vrai dans ses erreurs.
C'est plonger dans la méditation
et s'offrir des extases plus prudentes,
contrôler sa mort en l'embrassant,
s'y préparer sans le vouloir
Anonyme sur Tumblr