• Vous avez dit Gattaz ?

    Les caisses sont vides, il n’y a plus d’argent... mais ils fraudent des milliards !

     

     

    Trop d’impôts, tue l’impôt », « une fiscalité confiscatoire », « l’insupportable pression fiscale », « l’impôt, extorsion de fonds ». Une puissante campagne idéologique vise à montrer que ce sont les possédants, les très hauts revenus, voire les patrons, qui sont victimes d’un État budgétivore et « spoliateur ». Cette ambiance anti-impôts est créée par ceux qui protestent préventivement, avant même qu’on n’augmente leurs impôts. Il s’agit souvent de gens dont les revenus sont souvent deux, cinq, voire dix fois ce qu’ils seraient si leurs revenus avaient à voir quoi que ce soit avec leur qualification, leur travail ou leur importance pour le pays…

     

     Au moment où Monsieur Gattaz appelle les patrons à des jacqueries anti-impôts, au moment où il veut supprimer l’impôt sur la fortune, il est bon de rappeler que la fraude fiscale approche les 80 milliards par an. Ce n’est pas loin de deux fois le coût annuel de la dette. C’est, ce qui est soustrait à l’État, donc aux citoyens, en une seule année. Comme l’a souligné France-Inter (mardi 2 septembre 2014) : « Une note de l’AGEFI, le quotidien des affaires et de la finance révèle que les premiers adeptes de la fraude fiscale sont… les dirigeants d’entreprise ! Les plus gros escrocs ne sont pas forcément des repris de justice désœuvrés qui préparent le casse suivant comme certains personnages d’Ocean’s Eleven. Non, les plus gros fraudeurs au fisc sont les chefs d’entreprise, et c’est de pire en pire depuis deux ans. C’est la commission des infractions fiscales qui le déplore dans son rapport annuel. »
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27877

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