• Allez, un peu d'humour, nous en avons besoin ... grave !!!

    Le babouin et le ouistiti

    (mauvaise) fable vaguement inspirée par Jean de La Fontaine.)

    Dans leur histoire, les Franchouillards (1)
    Disent qu’en leur pays, il y a bien longtemps,
    Un gros babouin, gras et paillard,
    Se fit, jadis, élire et devint président.

    Un drôle de monarque, pour tout dire, propre à rien,
    Atteint de priapisme, troussant moult guenons.
    Plus prompt à ripailler et boire comme un vaurien,
    Qu’à faire, pour son peuple, ce qui eût été bon.

    Et il devint toujours plus vorace et plus gras.
    Le vivre et le couvert : que faut-il davantage ?
    Quand on aspire surtout à jouir de son état,
    Et à mener la vie du rat dans un fromage.

    Un jour en son royaume arriva un marchand,
    Un sémite madré, qu’on nommait Attali.
    Il était fort hâbleur ce fils de Canaan,
    Portant sur son épaule un petit ouistiti.

    « Majesté, dit le Juif, souffrez donc qu’aujourd’hui,
    Je vous fasse un présent qui devrait vous ravir :
    Je m’en vais vous donner ce charmant ouistiti,
    Car Il est fort aimable et fait pour vous servir. »

    « Vous n’avez rien à craindre, Sire, pour votre cheptel :
    Il s’est amouraché d’une vieille guenon.
    Il en est fort épris, ne sautant que sur elle.
    Et aux autres femelles, ne trouve rien de bon. »

    A ces mots le babouin, guilleret, tout content,
    Accepte le présent et s’en va honorer,
    Au sein de son harem et sans perdre un instant,
    La susnommée Julie, sa guenon préférée.

    Le ouistiti malin devint bouffon de cour,
    On le trouvait gracieux, sautillant, primesautier :
    Qualités qui manquaient au gros babouin balourd,
    Avec son embonpoint et son cul tout pelé.

    -2-

    Or donc il advint ce qu’on pouvait prévoir :
    Le babouin éreinté par maintes nuits de rut,
    Fatigué, repu, et ne voulant rien voir,
    Laissa le ouistiti occuper sa cahute.

    Or ce dernier, roublard, n’attendait que son heure,
    Pour occuper ce lieu où il se trouvait bien,
    Et chasser le babouin jusqu’hors de sa demeure,
    En lui volant son trône, son royaume et ses biens !

    Par magnanimité ou bien par moquerie,
    Il lui proposa bien quelques vieilles guenons :
    La folle Ségolène, ou encore Valérie.
    Ayant déjà donné, le babouin disait non !

    Le ouistiti vainqueur savoura sa victoire,
    Fit venir ses amis et sa vieille rombière,
    Bâtissant un royaume dévolu à sa gloire,
    Se fit dorénavant appeler Jupiter.

    Le gros babouin furieux, trahi, déçu, floué,
    Jura mais un peu tard qu’on ne l’y prendrait plus.
    Que plus jamais, Grand Dieu, il ne sacrifierait
    Ses propres intérêts à des «histoires de cul».

    La morale de la fable, c’est du moins mon avis
    C’est qu’il ne faut jamais accorder sa confiance,
    A un fourbe sémite (ou à son ouistiti),
    Ces gens ne croient en rien sinon… en la finance.

    Cédric de Valfrancisque

    https://ripostelaique.com/le-babouin-et-le-ouistiti.html

     

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