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Déconsommer la viande ... nous sommes complices ...
Portons un coup au plaisir carnivore
Par Florence Burgat
Il n’y a pas de mort heureuse dans les abattoirs. Ce n’est pas l’abattage industriel qui est d’abord et seul coupable, c’est la consommation de viande. L’écart qui sépare, d’un côté, les étals silencieux et l’univers de la bonne chère et, de l’autre, la réalité vivante des animaux massacrés remplit parfaitement son rôle.
C’est, en effet, tranquillement que nous mangeons « de la viande », mais aussi des morceaux désignant directement telle ou telle partie de l’animal. Ainsi a-t-on pu voir ces jours-ci, écartelés ou dépecés vivants, des agneaux non encore sevrés de 45 jours, tués dans une hâte plus grande qu’à l’ordinaire en raison des fêtes de Pâques. Mais le choc entre la réalité du traitement des agneaux et l’usage métaphorique de la viande festive est généralisable à tout animal promis à l’abattoir, s’il est reconnu à la viande la vertu de « faire société ».
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article31217
Tags : viande, vivants, realite, assassins, agneaux
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