Les geishas sont l'une des images les plus emblématiques que nous associons au Japon. S'il y a une chose que la plupart des Occidentaux peuvent dire qu'ils savent sur le Japon, c'est qu'ils avaient ces prostituées qui se couvraient le visage d'une épaisse peinture blanche.
Un problème : rien de tout cela n'est exactement vrai. Les geishas n'étaient pas des prostituées et elles ne se couvraient pas toujours le visage de peinture blanche. Et à une époque, ce n'était même pas des femmes. (listverse)

Les geikos ne sont pas des prostituées ...

Malgré ce que nous avons entendu, les geikos ne vendent pas leur corps. En fait, il leur était expressément interdit de coucher avec leurs clients.

Les geishas étaient embauchées pour divertir les clients masculins en attendant leur tour avec les véritables prostituées : des courtisanes de grande classe appelées oiran. Elles jouaient de la musique, dansaient et flirtaient avec les hommes pour les divertir pendant qu'ils attendaient.

Leur but était d'empêcher les hommes de partir et de leur faire sentir qu'ils étaient charmants. Elles  laissaient les hommes s'imaginer comme des étalons capables de séduire de belles femmes au lieu de clients désespérés qui paient pour du sexe. Mais elles n'ont jamais couché avec les hommes eux-mêmes. Certains bordels interdisaient même à leur geiko de s'asseoir trop près des hommes de peur qu'ils ne volent les clients de l'oiran.

C'était quelque chose dont elles étaient fières. Au XIXe siècle, la devise de la geiko était : « Nous vendons de l'art, pas des corps ».

"Nous ne nous sommes jamais vendus nous-mêmes, nos corps, pour de l'argent", a déclaré une geiko. « Ce n'était pas le but de ce que nous avons fait ; c'est ce que faisaient les autres femmes.