Avant les vacances d’été, dont certains reviendront délestés de leur portefeuille, les Macronescu avaient réuni mardi soir autour d’un dernier repas les membres du gouvernement. Comme Jésus et ses apôtres. À la différence que là, ce sont des invités qui vont être crucifiés. Le groupe de rap transgenre incrusté au Palais assurait l’ambiance.

Un menu à la hauteur

Brichelle s’est esquivée après un apéro menthe à l’eau, et n’est revenue que pour le café sans sucre. Pas question qu’il-elle compromette sa taille de guêpe, ses cuisses de mouche et ses bras de sauterelle. Une femme avec des rondeurs, ce n’est pas ainsi qu’elle assume sa féminité.

Le dictateur, toujours aussi faux-cul, a tenu à féliciter les ministres aveugles, à l’approche d’une recomposition du cabinet Borgne. Dans le style, «t’es un gros nul, va falloir te chercher un autre boulot, mais je t’aime quand même». Si tous les patrons faisaient preuve d’autant de tact pour licencier, il y aurait moins de procès.

Renouant avec les agapes de la troisième et de la quatrième République où la franc-maçonnerie régnante avait un solide coup de fourchette, les cuistots de l’Élysée se sont surpassés. En entrée, soupe à la grimace. Suivie de terrines de morues et de maquereaux relevées avec des ailerons de bébés requins. Ensuite, civet de blaireau aux petits croûtons. Puis pigeons rôtis et dindons farcis, à la sauce aigre douce. « Pas de salades, on est entre hommes, a dit le führer. Passons maintenant aux desserts : péchés mignons, jeux du palais et farandoles de grignoteries».
https://ripostelaique.com/diner-de-cons-chez-les-macron.html