Il était une fois, la parade nuptiale des animaux,  pensée pour exécuter quelque chose qui ressemblerait à un roman Barbara Cartland. Les mâles élancés se battant pour une femme chaste, qui attend la victoire du prince charmant. Après, le gagnant étant parti chasser, elle s'occupera de ses petits.
Ces rôles humains ont été pensés pour être en grande partie les mêmes dans le règne animal : l' homme étant considéré dominant et agressif et la femme chastes et passive. Pour beaucoup de gens, ce n'était que l'ordre naturel du monde.
Mais avons-nous des œillères dues à nos propres préjugés culturels, mettant les animaux dans les mêmes types de rôles que nous vivons dans la société qui nous entoure ? Telle est la pensée d'un certains nombre  de biologistes qui va croissant.
De nombreux biologistes voyaient ce qu'ils voulaient croire, puis utilisaient les résultats pour justifier les normes culturelles dominantes.
Résultat, Tang-Martinez et Roughgarden croient, et c'est ce que les scientifiques ont souvent échoué à reconnaître, que des comportements sexuels étonnamment divers sont pratiqués dans le règne animal. Il y a maintenant une myriade d'exemples d'animaux qui enfreignent totalement es règles , du kangourou intersexe à un poisson avec quatre «genres» distincts.
S'ils ont raison, nous devrions repenser beaucoup de nos hypothèses sur les différences sexuelles. Comme chez les humains, la ligne de démarcation entre le mâle et la femelle est souvent floue ou facilement franchie.
http://hitek.fr/actualite/vie-sexe-animaux_971
http://www.seuil.com/ouvrage/le-gene-genereux-joan-roughgarden/9782021060362