Comment en finir avec le vieux monde ...

par Ivan Rioufol

Depuis lundi, les trains et les avions sont interdits à ceux qui n’ont pas de passe vaccinal. Ces sous-citoyens sont moins libres que des islamistes fichés S. Les parias, également rejetés de certains lieux, sont accusés par le biopouvoir d’être responsables des contaminations qui flambent. Celles-ci sont dues, en réalité, à la médiocrité des vaccins expérimentaux imposés à la population. Mardi, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, a admis que l’injection était plutôt un « médicament » pour les cas graves. Mais Emmanuel Macron ne veut rien voir des déceptions qui s’accumulent. L’État hygiéniste s’exprime dans l’autoritarisme, l’aveuglement doctrinaire, l’absurdité technocratique. Jamais la loi ne s’est appliquée avec une telle brutalité, applaudie par une opinion encouragée en haut lieu à détester ceux qui, minoritaires, voient un danger dans ce vieux monde aseptisé et peureux.

« La confiance a été gagnée », se félicite Olivier Véran au vu des 54 millions de vaccinés (LCI, mardi). Le ministre de la Santé se trompe. Nombreux sont ceux qui, contaminés malgré leurs deux ou trois doses, mesurent les promesses non tenues. L’histoire dira s’il y a eu ou non une démesure dans la réaction politique face cette épidémie qui s’éteint. Mais une évidence s’impose : rien ne justifie sanitairement ce QR Code qui offre un laissez-passer à de potentiels contaminants. La mesure relève du simulacre : elle met en scène une autorité qui fait défaut ailleurs. Il est facile pour le chef de l’État de s’acharner sur des citoyens isolés qui lui tiennent tête. Ces derniers refusent, pour beaucoup, d’avaliser le récit d’une « guerre » lancée contre un virus. Le vrai combat est à mener contre les ennemis intérieurs de la nation. Or, face à la contre-société islamiste, l’État matamore file doux.

Qu’attend le chef de l’État, si grossièrement hargneux contre les non-vaccinés, pour « emmerder » les promoteurs de l’islam radical et leurs valets ?