Elles sont partout : cosmétique, agroalimentaire, pharmacie... Une forte demande qui a conduit à des dérives. Les cueilleurs professionnels demandent un encadrement de l'activité.
Les industriels de l'agroalimentaire, des cosmétiques, des produits pharmaceutiques sont de plus en plus friands de plantes sauvages. L'immortelle d'Italie dans les crèmes anti-âge, la gentiane pour la liqueur, l'ail des ours en tapenade ont la cote...
Ces plantes, il faut bien les cueillir. La cueillette familiale des années 1950 est passée à une véritable exploitation commerciale. Les agriculteurs du Massif Central et les personnes âgées qui pratiquaient cette activité pour arrondir leurs fins de mois se sont vus rejoindre, dans les années 1990, par des néoruraux. À l'époque, ils ne sont qu'une petite centaine.
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