• Nantes à l'automne ...

    La rue du Calvaire, à Nantes, a été, je pense la rue la plus touchée par les bombardements. Ou tout au moins la seule qui n'a pas été reconstruite, après la guerre, dans le style de la ville de Nantes, je suppose qu'avant la guerre, elle était plus étroite, un peu comme la rue Crébillon. On l'a donc reconstruite dans un style qui n'en a pas, des angles durs et on l'a faite plus large. Elle était morte, montante, éventée. La ville a investi ... et a planté énormément de ginkgo et en ce moment on dirait des statues d'or ... Une merveille. Bon la rue du calvaire est toujours aussi anonyme et glaciale ...

    Nantes à l'automne ...


    Je vais vous parler bouleaux, pour des retraités, c'est l'arbre préféré !
     Etrange bouleau.
    On lui raconte tout
    et il ne sait presque rien.
    Un jour, ses feuilles s'envolent.
    Elles vont confier à la terre
    mille et mille petits secrets bien mal compris,
    et qui pourrissent ensemble,
    au pied du bouleau,
    du bouleau qui monte vers le ciel,
    où vit l'éternel oubli,
    l'oubli fatal qui se nuance et se colore,
    et recommence et s'ennuie encore,
    et se confie finalement aux nuages,
    qui font toujours le même voyage.
    Constant Burniaux (extrait)


    Les trottoirs de la ville sont jonchées de couleurs magnifiques,
    entre le jaune pâle, le rouge presque violet et le marron ...

    Nantes à l'automne ...


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  • Commentaires

    1
    rv/bg 44
    Vendredi 28 Novembre 2014 à 17:38

    l'urgence était sans aucun doute la reconstruction  on préfère les vieux immeubles chargés d'histoire  mais pour y habiter c'est autre chose trop sombre à mon gout  heureusement nous n'avons pas tous les mêmes goûts les mêmes envies  personnellement je mesure la chance que nous avons de pouvoir contempler la nature de son propre chez soi

    2
    rv/bg 44
    Vendredi 28 Novembre 2014 à 17:43

    justement belle récolte de feuilles aujourd'hui  la dernière je crois pour cette année le temps était idéal pour ce genre d'activité

    3
    Vendredi 28 Novembre 2014 à 17:47

    Je suis bien d'accord avec vous.
    J'ai toujours vécu à Rezé, nous allions nous marier et nous cherchions un appartement. Une amie de ma future belle-mère nous trouve quelque chose rue J.J. Rousseau. Nous y allons pour visiter, nous commençons à grimper un vieil escalier, des petites fenêtres donnaient sur une cour intérieure sinistre. Je me suis mise à pleurer, je ne voulais pas vivre dans un clapier. Nous sommes rentrés chez mes parents et nous avons acheté un petit appartement neuf, clair d'où on voyait un jardin, nous y sommes restés 5 ans. Après nous avons toujours été dans une maison avec jardinet.
    Je parlais juste de l'architecture et de l'histoire. Je n'aurais pas pu habiter en ville.
    Quel temps magnifique nous avons eu.

    Bonne soirée

     

    4
    Vendredi 28 Novembre 2014 à 17:54

    Mon mari m'avait fait une presse et je faisais sêcher des feuilles, quand je les regarde, elles ont 12 ans ? elles n'ont pas pris une ride. J'avais fait un petit tableau avec, c'est émouvant.

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    5
    rv/bg 44
    Vendredi 28 Novembre 2014 à 20:57

    nous avons habité rue du puits d'argent 3 mois après notre mariage et avant de partir à l'armée c'était horriblement triste mais nous étions très heureux tout de même le cadre était secondaire  cette rue va être refaite en 2015 aux dernières nouvelles

    bonne soirée

    6
    Samedi 29 Novembre 2014 à 09:29

    Nous devons être un peu de la même génération. Nous nous sommes mariés mon mari n'avait pas fait son service ... 24 mois à l'époque et nous avons eu une fille de suite. Mais le décor n'importait pas comme aujourd'hui, un appartement et un coeur était suffisant.

    Bonne journée.

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